○○ 01 : Sa meilleure amie a été violée, battue et tuée quand il avait seize ans, il ne s’en est pas vraiment remis même s’il cache le plus possible ce qu’il ressent.

○○ 02 : Son nom de famille fait peur à beaucoup de japonais car ses parents sont des membres actifs des Yakuzas.

○○ 03 : Niki a vengé sa meilleure amie en battant et tuant lui-même son agresseur. Il possède d’ailleurs des armes, un pistolet 9mm et un couteau à cran d’arrêt qu’il a toujours sur lui, il détient les permis nécessaires pour ça.

○○ 04 : Niki a deux pitbulls qui se nomment Aoi et Kiro, il les emmène partout où il peut sauf quand il a prévu une journée shopping, auquel cas ce sont ses deux bodyguards qui l’accompagnent. Il possède également les permis nécessaires pour ses deux chiens.

○○ 05 : Il voyage énormément à cause de son métier de mannequin qu’il pratique depuis ses huit ans. Il a tendances à acheter une maison dans chaque grande ville qu’il visite. Il vient d’arriver à Charleston mais il est déjà propriétaire d’une villa dans le sud de la ville.

○○ 06 : Il est mannequin pour de grandes marques de luxe japonaises mais, il a eu des contrats pour d’autres marques telles que Louis Vuitton, Dior ou encore Chanel.

○○ 07 : Le meurtrier de sa meilleure amie n’a pas été son premier meurtre et ne sera sûrement pas le dernier mais, faisant partie des Yakuzas, il est intouchable dans son pays. Si la cible n’est pas japonaise, ce n’est pas lui qui s’en charge.

○○ 08 : Niki aime les voitures de sport luxueuses, il a une jolie collection au Japon et aimerait bien en avoir une autre ici, à Charleston.

○○ 09 : Niki donne souvent de l’argent à des associations qu’il juge digne d’en recevoir. Combattant pour la cause animale, il essaye aussi de changer le regard des gens sur les chiens dits dangereux tels que Aoi et Kiro, les deux amours de sa vie.

○○ 10 : Il a fait partie d’un groupe de musique japonais pendant quelques années avant de se consacrer au mannequinat.

Né à Okayama dans une famille riche, je n’ai ni frère ni sœur, techniquement. J’ai grandi extrêmement bien entouré par les membres de ma famille, de sang ou non. Je ne suis pas allé à l’école, ni même au collège et encore moins au lycée, on avait de très bons professeurs au sein du clan, pourquoi se prendre la tête à se mélanger aux gens ? Oui, voilà.

Mais assez parlé de moi, je ne suis pas là pour faire ami-ami avec les gens, sauf exceptions alors, je vais vous parler de la personne qui me faisait rire et sourire chaque jour depuis mes cinq ans et que l’on m’a arraché il y a deux années maintenant…

Emiko, c’était son prénom. Elle et moi, nous avons grandi ensemble malgré nos différences sociales, ça ne nous a jamais posé de problèmes donc bon. Je l’ai rencontré un jour de pluie, je m’en souviens comme si c’était hier. Elle s’était perdue à Tokyo et comme elle était très timide, elle n’osait pas demander de l’aide. Quand j’ai vu cette petite fille pleurer, j’ai demandé à mes parents si on pouvait l’aider parce que j’étais triste de la voir comme ça. Oui, malgré que je sois un membre des Yakuzas, j’ai un cœur vous savez ? Nous avons fait le nécessaire pour la ramener chez elle saine et sauve avec l’aide de beaucoup de personnes de notre famille et on s’est aperçu qu’elle habitait juste en face de chez nous. A partir de ce jour, on était tout le temps ensemble, elle a même bénéficié de l’éducation que j’avais et ainsi, il n’y avait aucun risque pour elle qu’elle se perde de nouveau. Notre amitié était la plus pur et douce qu’il soit. Il n’y a jamais eu de malentendus, on a toujours été clair l’un envers l’autre et on se faisait confiance.

Et puis un jour, alors qu’on lui préparait une belle fête d’anniversaire, elle n’est pas rentrée. On l’a cherché pendant des heures et c’est moi qui aie trouvé son corps sans vie dans une ruelle sombre. Ses vêtements étaient déchirés, son visage, son corps, tout son être était blessé. J’ai essayé de la ramener mais malheureusement, il était trop tard. La tristesse, la haine, l’envie de vengeance… tout est arrivé progressivement au point que je n’en dormais plus. Il fallait que je retrouve l’enfoiré qui avait fait ça et je l’ai retrouvé… Je l’ai fait souffrir pendant longtemps et de toutes les façons possibles jusqu’à ce qu’il me supplie de l’achever. Oui, j’ai tué cet homme. Non, je n’ai aucun remords. Il n’a eu que ce qu’il méritait.

Cela fait deux ans maintenant que je n’ai plus Emiko dans ma vie et, malgré les apparences, j’en souffre encore énormément…

Aujourd’hui, je suis à Charleston depuis environ une semaine, je ne sais pas combien de temps je vais rester même si j’avoue que j’ai pris une année sabbatique par rapport à mon métier mais, je reste quand même disponible pour des contrats qui valent le coup. J’aime l’argent et je ne m’en cache pas mais, je ne m’en sers pas comme on se sert d’un mouchoir, je suis toujours précautionneux. J’aime me faire plaisir mais sans exagération… ou presque.