Attention : Deux choix s'offrent à vous dans cette partie. Si vous voulez ne faire que 10 anecdotes, la partie histoire (partie 02) est obligatoire. Si vous décidez de faire les 15 anecdotes (ou plus), la partie histoire est facultative.

○○ 01 : Mes parents se sont rencontrés durant leurs études au lycée
à New York. Mon père l’élève rigolo a su charmer ma mère en faisant le pitre. Ils sont vite devenus inséparables et ont commencé à sortir ensemble. Ils ont essayé pendant quelques années d'avoir des enfants. C’est peu de temps après Noël et les fêtes de fin d’année que ma mère a appris qu’elle attendait un enfant. Cela a été le plus beau jour de leur vie. J’ai vu le jour le 28 Juillet 1974 dans la plus belle ville du monde New York.

○○ 02 : J’ai mis un peu de temps à sortir, j’étais bien au chaud. Je suis né avec le cordon ombilical autour du cou. Je sais que ma mère était paniquée quand je suis sortie. Elle n'arrêtait pas de demander si j'allais bien. Elle fut soulagée quand j'ai poussé mon premier cri et qu'on m'a posé sur elle. Il y a eu plus de peur que de mal. Mon père s'est évanoui quand le médecin lui a demandé s'il voulait couper le cordon ombilical. Lui qui est plutôt un homme courageux, c’était trop pour lui.

○○ 03 : Les premières années de ma vie se sont très bien passées. Ma mère s'est occupée de moi avant de reprendre son métier de secrétaire dans un cabinet d’avocat réputé. Mon père avait aussi pris un congé de quelques jours avant de reprendre son boulot d'officier de police.

○○ 04 : Le 23 décembre 1978, les personnes que j'aimais le plus sur terre m'ont été arrachées. J'étais à la maison avec mes grands-parents. Ils étaient venus pour fêter Noël avec nous. Mes parents sont partis au pot de départ en retraite d’un d'un des collègues de mon père. Normalement j'aurais dû venir avec eux, mais ma mère a préféré que je reste avec mes grands-parents. Bien sûr, il y a eu une grosse crise de larmes. Je me rappelle que je ne voulais pas que mes parents partent et me laisse. Je voulais les avoir à côté de moi et être dans les bras de ma mère, en sécurité. Ils sont partis et mes grands-parents ont essayé de me distraire en jouant à des jeux de société de mon âge, avant que nous dînions un bon plat dont ma grand-mère à le secret. Nous avons ensuite regardé des dessins animés, c’était le meilleur moment de la soirée. J’étais contre ma grand-mère avec les yeux à demi-clos en train de regarder la télé. Ils m'ont mis au lit vers 21h. Mes parents, en rentrant, ont eu un accident de voiture et ont été tués. Une personne ivre leur a rentré dedans à pleine vitesse. Le pire, c’est que le conducteur ivre a survécu.

○○ 05 : À l'âge de 4 ans et la veille des fêter de fin d'années, je suis devenu orphelin. Je venais de perdre les deux personnes que j'aimais le plus au monde. Je ne l'ai appris que le lendemain matin au réveil. Ce sont mes grands-parents qui m'ont appris la nouvelle. Je sais que cela a été dur pour ma grand-mère de me l’annoncer. Elle a essayé d’y mettre les mots pour que je comprenne que je ne les verrais plus jamais. Elle m’a fait comprendre doucement qu’ils étaient partis rejoindre Jason au ciel. Jason était le frère de ma maman, il est mort dans un accident de voiture aussi. Je n'ai pas voulu y croire. Pour moi, c'était impossible qu'ils ne soient plus là. Impossible de ne plus câliner ma mère sur le canapé le soir avant de me coucher, impossible de ne plus pouvoir être son ombre, impossible de ne plus me balader avec mes parents, impossible de ne plus jouer avec mon père à la "bagarre", impossible qu'ils ne soient plus là pour me lire une histoire le soir.

○○ 06 : Les jours qui ont suivi sont passés dans un flou le plus total. Nous n'avons pas célébré Noël. Le sapin était toujours dans le salon en train de scintiller avec les guirlandes et les décorations. Je n'ai plus parlé, j'ai passé mon temps à pleurer et câliner mon ours en peluche. Le jour de l'enterrement de mes parents, j'étais assis dans un smoking noir. Je sais que ma mère m'aurait dit à quel point j'étais beau là-dedans. Mes yeux étaient rivés sur ce fameux sapin qu'on avait fait tous les trois. Mes grands-parents s'étaient occupés de tout. La cérémonie devait commencer à 14h. Nous avons suivi le convoi funéraire jusqu'au cimetière. J'agrippais la main de ma Mamie avec force, je ne voulais pas la lâcher. La cérémonie a été belle et il y avait du monde. Les collègues de mon père et de ma mère étaient là aussi. C'était un homme très respecté. À la fin, je me suis approché des cercueils en disant à mes parents que je les aimais.

○○ 07 : Je suis parti vivre à Charleston en Caroline du Sud chez mes grands-parents. J'ai laissé une partie de ma vie dans la ville de New York. J'ai laissé aussi mes amis. C'était la première fois que je prenais l'avion et j'avais qu'une hâte, c'était d’atterrir. Ce n’était pas vraiment un bon souvenir. J'ai grandi avec mes grands-parents.

○○ 08 : À l'école, j'étais plutôt un bon élève qui écoutait en cours. Je faisais aussi quelques blagues à des camarades. C'est au collège que j'ai rencontré mes meilleurs amis avec qui j'ai été au lycée aussi. Mes matières préférées étaient le sport, l’histoire et l'art plastique. Le sport m'a aidé à me défouler, à canaliser ma colère, à me dépenser. L'art plastique m'a permis de m'évader et de penser à autre chose. Au lycée, j'en suis venu aux mains avec un connard qui avait insulté mes parents. Je peux tout accepter, même qu'on m'insulte, mais on ne doit jamais parler en mal de ma famille et surtout de mes parents, sinon, c'est mon poing dans la figure. Quand ce gars a dit ce qu'il a dit, j'ai vu rouge et je lui ai rentré dedans. J'ai été convoqué au bureau du directeur et mes grands-parents aussi. J'ai pris une soufflante et en rentrant mes grands-parents m'ont punis, mais pas trop sévèrement non plus.

○○ 09 : À l'âge de 21 ans, j’ai rejoint la police, je voulais servir mon pays. Mon grand-père a été policier pendant longtemps, mon père aussi. Il m'a raconté certains de ses souvenirs. Ça m'a toujours passionné de l'écouter parler de cela. Je le voyais comme un super-héros et je me suis dit que je voulais faire ça. Je voulais aussi rendre fier mes parents. Je sais que ma grand-mère n'était pas pour, je sais qu'elle avait peur pour moi. Je me suis entraîné dur chez moi pour réussir les tests. J'ai réussi les tests et je suis rentré à l'école de police. C'était assez compliqué, mais je me suis accroché pour y arriver. Le meilleur moment fut à la cérémonie quand j'ai vu les yeux de mon grand-père rougis et sa fierté. C'était l'un des plus beaux moments de ma vie. Ce qui est bien, c'est que mes grands-parents m'ont toujours encouragé à réaliser mon rêve. J'y suis arrivé grâce à eux.

○○ 10 : Être policier pour moi était une consécration. Le but ultime. J’ai été officier de police pendant 5 ans. J’ai patrouillé dans les rues de Charleston. Je connais cette ville mieux que quiconque. Je suis intervenu sur des accidents corporels, matériels. Je suis aussi intervenu sur des différends familiaux plus ou moins grave en essayant de calmer les esprits en échangeant avec chacun. Je suis intervenu sur des bagarres dans la rue avec blessures graves ou moins graves, dans des bagarres dans des bars. Je suis aussi intervenu sur quelques crimes. Je me souviens de mon premier, ça m’a fait tout drôle, mais après, on s’y fait. Le pire pour moi, ce sont les gens qui conduisent en étant ivres. Je ne peux pas les voir et je peux être un vrai connard avec eux. Pas de pitié pour ces gens-là, aucune.

○○ 11 : Après 5 ans de bon et loyaux service en étant officier, j’ai tenté ma chance ailleurs. Je me suis lancé le pari d’intégrer le FBI. Une unité qui m’a toujours fasciné. J’ai donc envoyé ma candidature et elle a été retenu. J’ai dû passer des tests d’aptitude physique, passer un examen anti-drogue et me soumettre à un détecteur de mensonge. J’ai passé tous ces tests avec succès. Je suis parti à Quantico pour retrouver 49 autres recrues pour une formation de 17 semaines. Durant les 17 semaines, nous avons pratiqué le tir, les arts martiaux, les interrogatoires, étudier le droit, les filatures et les prélèvements scientifiques. Ce n'était pas facile tous les jours, mais je me suis accroché comme j’ai pu pour y arriver. Comme on dit le travail paie toujours. Je suis donc devenu un membre du Federal Bureau of Investigation. Pour mon affectation, j’ai choisi le département des renseignements intérieurs pour être profileur et de partir à l’antenne de Charleston. Il y a quelques années, je suis devenu Chef d’équipe de ce département.

○○ 12 : J'ai été marié durant 30 ans. Nous nous sommes rencontrés au lycée. Ça a été le coup de foudre dès que j’ai posé mes yeux sur elle. Elle m’a toujours soutenu quand j’étais officier de police, et même quand j’étais loin d’elle pour devenir un agent fédéral. Nous avons eu ensemble trois beaux enfants. Depuis plusieurs mois, ça n'allait plus du tout entre nous. Nous nous prenions la tête souvent, elle me reprochait de trop travailler, de n’être jamais avec elle ou les enfants. Je passe plus de temps au boulot à étudier les dossiers ou à faire les rapports. Je sais que la seule solution qu'on pouvait avoir, c'était le divorce. Je n'arrivais plus a supporter cette atmosphère pensante.

○○ 13 : Mes enfants, ma chaire, mon sang, mes fiertés. C'est pour eux que je me bats tous les jours pour que les rues de Charleston, et même du pays soient plus sûre. Pour qu'ils puissent vivre en sécurité loin de tout ce que je peux voir d'horrible. Je sais que je n'ai pas été présent beaucoup durant leurs enfances et que j'ai loupé beaucoup de choses. Je m'en veux énormément, je sais qu'ils m'en veulent un peu. Je sais qu'ils n'apprécient pas non plus le fait que leur mère et moi aillions divorcés, mais quand ça va plus ça va plus. Je suis tellement fier de voir ce que sont devenus mes enfants. J'aime passer du temps avec eux dès que je peux.

○○ 14 : J'ai un chien d'environ 8 mois. Un berger allemand. Bien sûr, je ne l'ai pas pris sur un coup de tête, c'est une décision mûrement réfléchie. Il est là pour moi quand ça ne va pas et me soutient quand je rentre le soir tard après un cas assez compliqué. J'aime aussi le sortir, bon moins quand il pleut, mais bon ce n'est pas très grave. Quand je suis absent, je le laisse à un membre de ma famille ou bien un de mes enfants.

○○ 15 : En vrac:
Je joue de la guitare - Je joue du piano - Je sais cuisiner - J’aime les films policiers - Je suis accro à mon travail - Le café c’est ma drogue - Je déteste l’injustice - Je déteste les alcooliques - J’aime faire du sport - J’aime courir - Je suis pas une personne qui montre ses sentiments - Je suis gauché - Je ne bois pas d’alcool - J’ai fumé étant jeune - J’aime passer du temps avec mon équipe - J’aime passer du temps avec mes enfants quand j’ai le temps - J’aime écouter de la musique.