Pour aller plus loin : La Pandora's Box, club BDSM

Un élitisme assumé…

La Pandora's Box n'est pas un cercle libertin comme les autres, ni un site de rencontres. Il s'agit d'un club fondé par un homme, dominant, exigeant des soumis(es) de qualité, sachant ce qu'ils/elles veulent et prêt(es) à faire les efforts nécessaires pour attirer l'attention d'hommes et de femmes d'exception.

Pour accéder au club, il est nécessaire d'être parrainé, invité par une autre personne. Ne seront acceptés que des personnes acceptant de garder l'anonymat et la plus grande discrétion sur ce qui se passe en ce lieu. Choisis sur des critères stricts, seuls le propriétaire et son homme de confiance connaissent l'identité véritable des membres.

On parle de discrétion, car dans ce milieu peut se côtoyer des hommes et femmes de tout milieu social et même si vous pouvez voir leurs visages la plupart du temps, ils/elles peuvent vouloir garder l'anonymat jusqu'à leurs prénoms. C'est souvent le cas d'ailleurs, et en dehors de ce lieu, il n'est plus question de "domination ou de soumission". Et les règles de jeu BDSM ne s'appliquent plus. Sauf si vous le désirez...

Le club par souci de ne pas s'exposer à outrance ne possède pas d'enseigne lumineuse pour indiquer son existence. De l'extérieur, un hôtel avec pignon sur rue, à la devanture victorienne, vous accueille.  « L'Olympia » est connu par beaucoup de monde tant par la qualité de ses chambres que par sa salle de réception, et sa cuisine, mais ce qui se passe aux étages inférieurs n'est par contre connu que de ses membres. Il s'agit des locaux de la Pandora's Box, un club bdsm. Un parking souterrain privatif permet d'accéder au club directement dans la plus grande discrétion mais il est également possible de le rejoindre via l'intérieur de l'hôtel.

Ouvert de midi à six heures du matin, 7 jour sur 7, 365 jour par an, la Pandora's Box, vous offre un lieu unique, ou vous pouvez vous amuser sans jugement, sans contrainte, dans un lieu dont l'hygiène est très stricte, où on vous offre des infrastructures de qualité, des chambres et salles de différents thèmes, laissant libre court à vos envies.

Malgré ce que l'on peut croire, le club est légal. Venir dans ce genre d'endroit ne fera pas de vous un criminel. Toutefois, la majorité pleine et entière est nécessaire. Ainsi les portes vous resteront closes si vous avez moins de vingt-et-un ans.

Foire aux questions

➢ Comment connaître/entrer/intégrer le club ?

L'adresse de la Pandora's Box n'est pas connue de tous. Si vous avez entendu parler de ce club, c'est que vous avez déjà un pied dans le monde BDSM ou que vous avez cherché à vous renseigner sur le sujet en laissant par exemple un moyen de contact via un formulaire sur le site internet.

Pour accéder au club, Il y a deux méthodes :

1) Une personne déjà membre a glissé votre numéro de téléphone dans l'urne prévue pour cela, installée près de l'entrée.

2) Vous ayez contacté le responsable du club ou son homme de confiance via un formulaire rempli en ligne sur le site internet dédié.

➢ Une personne chargée de la vérification des candidats, ou le propriétaire lui-même, vous contactera dans les plus brefs délais et vous feras passer un entretien et/ou éventuellement un questionnaire précis par mails.

➢ Ou se passe l'entretien ? Avec qui ? En quoi consiste t-il ?

Attention : durant l'entretien il n'est pas question de sexe.
-- Nous disposons d'un bureau en centre ville, qui a pour seul but d'offrir un lieu neutre, loin de toute agitation qui pourrait se passer au club.
-- La personne qui fait passer les entretiens sera la seule (avec le propriétaire), à connaître votre véritable identité, votre visage, vos pratiques (dominant, soumis). Ce « dossier » restera confidentiel.
-- Durant l'entretien, on veut s'assurer que vous comprenez le type de jeu qui se pratique dans le club, on vous explique les conditions à respecter, telles que le respect de l'anonymat des autres membres, la discrétion concernant le club en dehors du lieu, les règles d'hygiène...

➢ Quand et comment savoir si je suis accepté ?

Que vous soyez accepté ou non, vous aurez la réponse par sms ou mail. Le jour de l'entretien, vous n'avez aucun moyen de connaitre le verdict auprès de la personne qui vous reçoit. Pas la peine d'essayer de soudoyer la personne en charge du recrutement, la décision en revient au propriétaire. Cependant, si votre dossier est conforme, vous recevrez un sms/mail qui fait office d'invitation. Où vous trouverez l'adresse exacte du club ainsi qu'un QR code qui vous offre un accès au parking privatif. L'adresse mail utilisée pour vous contacter est le seul moyen qui vous permet de contacter le propriétaire, en cas de besoin.

➢ Que dois-je porter ?

Lors de l'entretien on vous explique qu'une tenue correcte est exigée. D'une manière générale, les baskets, survêtements et vêtements décontractés sont à proscrire. Même si les clients de la Pandora's Box peuvent être de différents milieux sociaux, le fait d'être tous vêtus de façon correcte, permet de garder l'anonymat sur sa vie privée. Cependant, les tenues de cuir, PVC, caoutchouc, dentelles sont bien entendus acceptées à l'intérieur de l'enceinte. Des vestiaires vous sont proposés afin de revêtir la tenue de votre choix.

➢ Dois-je faire l'amour au club ?

Non. Nous autorisons le sexe mais ce n'est pas une obligation. Tous les aspects du BDSM n'incluent pas le sexe - des choses comme être fessés, fouettés ou encore la violence verbale, n'impliquent pas forcément de pratiquer un acte sexuel.

➢ Comment puis participer à une séance de jeu/dressage ?

Attendez d'être invités. Si d'autres jouent, respectez leur espace. N'oubliez pas que non, c'est non, et que le consentement est extrêmement important. N'interrompez pas les gens qui jouent - c'est considéré comme très impoli. Parfois un regard, une parole, un ordre, suffit pour participer.

➢ Décidez de vos limites avant de venir.

Réfléchissez à l'avance à ce que vous voulez vivre - peut être même que vous voulez simplement regarder. Si vous n'êtes pas à l'aise avec quoi que ce soit, vous pouvez dire non, mais il est utile de savoir à l'avance quelles sont vos limites. Certains aspects du BDSM sont plus légers que d'autres.

➢ L'utilisation du téléphone portable.

La prise de photos et vidéos n'est pas autorisée dans l'enceinte de l'établissement. Il est exigé de laisser tout appareil mobile et gadgets électroniques étant capable de prendre photos et vidéos dans votre casier privatif dont vous êtes le seul à avoir le code. Si vous avez besoin de votre téléphone, utilisez-le dans les vestiaires ou à l'extérieur de l'enceinte.

➢ Mot de sécurité et feux tricolores.

En plus des mots de sécurité que vous devez définir avec votre/vos partenaire(s), le système de feu tricolore vous permets d'indiquer ce que vous voulez. Si quelqu'un dit "vert", c'est qu'il faut aller de l'avant. Le "jaune" signifie ralentir ou ajuster certains aspects. Le "rouge" signifie de s'arrêter complètement. Il va de soi qu'il faut également convenir de gestes pouvant remplacer les mots lorsque la bouche n'est pas en mesure de s'exprimer.

➢ Que ce passe t-il si je vois quelqu'un que je connais ?

Il y a de fortes chances que cette personne soit là pour la même raison que vous ! Vous pouvez soit ignorer cette personne, soit la saluer.
Ne dites à personne d'autre que vous l'avez vue là-bas et n'en discutez pas avec cette personne en dehors de ces lieux sauf si elle vous donne son accord. Le maître mot ici est le respect de la vie privée d'autrui. Faites cela, et cette personne en fera de même pour vous. Telle est la loi du club.

B
➢ Banc à fessée : dispositif qui permet de maintenir la personne receveuse (soumise ou maso) dans une position idéale pour recevoir une fessée. Mais également d'autres jeux d'impacts (canne, martinets, paddle, etc...)

➢ BDSM : acronyme apparue dans les années 90 aux États-Unis pour concilier les différentes pratiques. Il signifie Bondage, Discipline, Domination et Soumission (D/s), et SM (pour sadomasochisme).

➢ Bondage : mot d'origine anglo-saxonne. Pratique qui consiste à attacher sa/son partenaire par divers moyens. Menottes, cordes, entraves, corset, camisole, mono-gant, etc. Il est un moyen de scénariser une séance en immobilisant sa/son partenaire afin de lui appliquer divers « supplices », ou une fin en soit (pour exhibition, punition, fantasme particulier). Ne pas confondre avec Shibari, qui est une technique de bondage.

➢ Brat : dénomination pour une personne soumise particulièrement rebelle. Elle va remettre en question les ordres de son Maître ou sa Maîtresse, et ne va s'y soumettre qu'après d’âpres négociations ou affrontements. Cette nature est très différente de celle d'une personne soumise avec du caractère. La personne brat ne s'épanouie que dans le rapport de force. Le conflit.


C
➢ Ceinture/cage de chasteté : dispositif qui permet au/à la maître/sse de contrôler l'activité sexuelle de la personne qui la porte

➢ Code couleur : composé des trois couleurs Vert, Orange et Rouge, il permet à la personne Dominante de savoir comment se sent la personne receveuse.
Vert = tout va bien. Orange = ça va, mais ça commence à être difficile. Rouge = je suis proche de ne plus supporter.
C'est un complément qui permet, surtout en début de relation, d'éviter d'aller trop loin dans une pratique et d'obliger la personne receveuse de sortir son safeword.

➢ Collier : en général signe de la condition de personne soumise. Sans anneau, il permet juste de s'identifier comme personne soumise lors de réunion entre gens du milieu (soirées, munch, jam, etc...). Quand il porte un anneau, il est le signe extérieur de l'appartenance d'une personne soumise à son/sa Maître(sse).

➢ Croix de saint Andrée : dispositif en forme de X qui permet d'attacher une personne soumise. Il permet l'immobilisation dans un but de soumission, de présentation, pour les différents jeux d'impacts, mais il permet également d’empêcher un minimum que bouge une personne receveuse, afin de gagner en précision lors d'une séance de fouet, et ainsi de minimiser les accidents.


D
➢ Domina(nt) : personne qui se caractérise par l'ascendant naturelle qu'elle va prendre sur les autres.

➢ Dresscode : ensemble des règles et recommandation vestimentaires demandé dans certaines rencontres BDSM.

➢ D/s : acronyme représentant une relation de Domination et de soumission. C'est une relation essentiellement mentale, où les pratiques vont être utilisées pour renforcer cette relation, et/ou faire évoluer la personne soumise dans les axes définis au sein du couple BDSM.


E
➢ Entraves : ensemble des moyens de maintient des poignets et des chevilles. Peut être en différentes matières.

➢ Esclave : degré extrême de la soumission, l'esclave s'en remet totalement à son Maître, qui devient son Propriétaire. Il/elle n'a plus aucune possibilité de se défausser face à la volonté de son Propriétaire (caractérisé par l'absence de safeword). L'esclave, dans sa vision traditionnelle, n'a pas d'activité professionnelle à l'extérieur et se consacre exclusivement au bien être de son Propriétaire. Mais de nos jours, les circonstances imposent parfois qu'il ait un travail en dehors du domicile.


F
➢ Fantasmeu(se)r : personne qui gravite dans le milieu mais ne voit dans le BDSM qu'une façon de nourrir ses fantasmes. Même si elle ne le dit pas ouvertement, elle ne compte pas passer à l'acte. Ou se dérobe dès le début d'une séance.


I
➢ Interdits : limites totalement infranchissable dans les pratiques BDSM. Elles sont définies conjointement entre la personne dominante et la personne soumise. Ces interdits doivent être clairement exprimés au début de la relation BDSM.


K
➢ Keyholder : propriétaire de clef(s), sous entendu de ceinture et/ou de cage de chasteté. Peut-être le/la Maître(sse) de la personne soumise, ou une personne à qui la clef est confiée.


L
➢ Limites : lignes virtuelles définie conjointement entre la personne dominante et la personne soumise au delà desquels les protagonistes ne souhaitent pas aller. La personne dominante qui prend en charge une soumise se doit de les respecter. Elle peut jouer avec celles-ci en s'en approchant au plus près. Mais en aucun cas elle ne doit les dépasser sans l'accord explicite et préalable (hors temps du jeu, donc) de la personne soumise. Ces limites doivent être clairement exprimées au début de la relation BDSM, notamment grâce à la check-list.


M
➢ Maître (Maîtresse) : personne ayant en charge l'éducation d'une personne soumise. Par extension, peut désigner une personne dominante qui s'illustre particulièrement par son expérience et sa maîtrise d'une technique particulière. Mais dans tous les cas, ce titre est donné. Il ne peut être auto-proclamé.

➢ Mentor(e) : personne dominante expérimentée qui va servir de guide et de conseil à une personne dominante novice. Dans le cadre d'une personne soumise, on va parler de protecteur (voir définition plus bas).


N
➢ Novice : personne qui arrive dans le BDSM et qui commence son éducation. Si on désigne plus facilement une personne soumise débutante par ce terme, il s'applique également aux personnes dominantes nouvelles dans le milieu.


P
➢ Paddle : ustensile plat, plus ou moins large et plus ou moins longue servant aux jeux d'impacts. Il peut être en bois, en cuir, en plastique. Avec des picots ou non.

➢ Pilori : dispositif visant à immobiliser une personne. Il est composé d'une planche de bois articulée en deux partie comportant un trou pour la tête, et deux pour les poignets. Certains comportent également deux ouvertures pour les chevilles.

➢ Playpartner (ou Partenaire de Jeux) : personnes qui pratiquent ensemble sans permanence du lien. Ils ne se retrouvent que pour une pratique, une séance, une soirée, etc... Soit une seule fois, soit de façon récurante.

➢ Protocole : « ensemble des règles établies en matière d'étiquette, d'honneur de préséance dans les cérémonies officielles » nous dit le Larousse. C'est exactement la même chose en BDSM. C'est avant tout des règles de fonctionnement dans un cadre social. Il ne faut pas confondre le protocole et les règles du couple BDSM.

➢ Punition : dispositif prévu pour sanctionner un manquement de la personne soumise. Une punition s’appuie sur les pratiques que la personne soumise n'apprécie pas ou redoute, sans pour autant outre-passer ses limites et ses interdits.


R
➢ Règles : ensemble des obligations et rituels que le ou la Maître(sse) met en place pour sa personne soumise. Ces règles sont propres à chaque couple BDSM.
On voit régulièrement sur le net revenir ce qui serait les 12 règles de la soumise. Ces règles ont été créées par un couple très en vue dans les années 90. Elles peuvent éventuellement servir de base, mais n'ont aucune universalité.


S
➢ Safeword : mot d'alerte qui permet à la personne soumise d’arrêter de suite la pratique ou la séance pour quelque raison que ce soit. Ce mot doit être un mot choisi à l'avance, et ne permettre aucune équivoque quand au désir d’arrêter la séance ou la pratique. C'est la phase ultime du code couleur (voir plus haut). Le but de la relation BDSM étant de n'avoir jamais à s'en servir. Mais si il est utilisé, il ne faut pas voir cela comme un échec de la part de la personne soumise.

➢ Séance : moment du jeu BDSM. Il est composé de plusieurs temps indispensable : la discussion préalable, l'accord, les pratiques/le jeu, l'aftercare et le débriefing.

➢ Shibari : type de bondage d'origine japonaise pratiqué avec des cordes. Le shibari, également appelé Kinbaku, est un art ancestrale et très codifié.

➢ SM : acronyme désignant le Sadomasochisme.
Le sadomasochisme est un type de relation ou le donneur (sadique) va infliger de façon consensuelle des supplices au receveur (masochiste). Ces supplices peuvent être physiques ou psychologiques.
Les pratiques physiques sont très variées, le plus souvent procurant de la douleur. On y retrouve les jeux d'impacts, aiguilles, feu, couteaux, etc... Mais on va aussi trouver les chatouilles, par exemple.
​Pour les supplices psychologiques, on retrouve souvent l'humiliation, la chasteté. Mais chaque sadique va s'adapter au masochiste pour faire, ou ne pas faire selon son bon plaisir, tel ou tel chose.
Note : Il n'y a pas forcement de rapport D/s (Domination/soumission) dans un rapport SM. La personne masochiste n'est pas forcément une personne soumise, ni la personne sadique, une personne dominante. C'est pour cela que l'on parle plus facilement de "donneur" et "receveur".

➢ Soumis(e) : personne qui va offrir le pouvoir de décision à une autre dans le cadre d'une relation BDSM.

➢ Switch : personne possédant les deux natures, soumise et dominante. C'est natures s'expriment à tour de rôle, soit avec le même partenaire, soit avec des partenaires différents. (depuis peu, on voit apparaître le terme de "Dual(e)", qui désigne une personne ne switchant pas à l’intérieur de son couple BDSM. Mais ce terme n'est utilisé que par quelques personnes.)


V
➢ Vanille : adjectif utilisé pour désigner tout ce qui en touche pas à l'univers BDSM. Vient du langage de programmation, où le mot "vanille" désigne une version de base d'un programme. Certains donnent aussi comme explication la douceur basique de l'arôme de vanille, pour l'opposer à la saveur épicée du BDSM.